Lundi 27 février. Aujourd’hui nous prenons un cours de cuisine dans une ferme bio à une vingtaine de kilomètres de Chiang Mai. Après que nous avons rendu le tracassin, un tuk-tuk vient nous chercher devant l’hôtel à 8h30. Nous sommes sept, 3 allemands et 2 canadiens nous accompagnent. Cette journée débute par la visite d’un marché local où Li, notre guide et professeure, choisit et nous explique les différents ingrédients que l’on va utiliser.
Li mesure 1m45 et pèse 30 kg mais déborde d’une énergie communicative. Nous apprenons à cuisiner des currys (vert, jaune ou rouge) plus ou moins pimentés, des soupes, le classique et indétrônable Pad thaï, du poulet aux noix de cajou et des desserts dont le délicieux « mango sticky rice » (riz collant à la mangue)… En tout 4 plats et un dessert pour chacun qu’il faudra bien sûr manger, installés paisiblement face au jardin de la ferme. En fait, chacun emmènera 1 de ces plats sous forme de doggy-bag dans des petits sacs pour le repas du soir.
Même si c’est un peu intense de réaliser tous ces plats en quelques heures seulement, c’est très instructif et surtout très bon. De plus nos camarades allemands et canadiens sont très sympas, on rigole beaucoup et on passe une journée très agréable à l’écart de l’animation de la ville.
La matinée du lendemain est consacrée à la lessive et l’envoi de courrier. Nous rejoignons ensuite en songhtaew la gare d’où partent les bus pour le Nord et on trouve des billets de bus pour Chiang-Raï pour cet après-midi. Nous mangeons dans un boui-boui à proximité de la gare.
Le bus que nous prenons donc à 15h est plutôt classe, on nous offre une bouteille d’eau, des gaufrettes et même en fin de trajet une petite serviette imprégnée pour se laver les mains et le visage. À 18h30 nous sommes à destination mais trouver un logement s’avère délicat, tous les guesthouses et hôtels sont pleins. On trouve finalement un hôtel basique caché dans une ruelle et très peu cher.
Mardi 29 février. Nous attrapons le bus de 10h de justesse après avoir trainé au petit-déjeuner. Nous allons aujourd’hui à Chiang Khong, à la frontière Thaïlando-Laotienne. Nous y arrivons vers 12h. On doit encore prendre un tuk-tuk, puis passer par le poste de contrôle de la frontière avant de monter dans une barque pour traverser le Mékong et poser ensuite le pied en terre Laotienne.
Nous obtenons nos visas et trouvons un hôtel sans problème. La plus grande difficulté consiste alors à s’habituer aux billets laotiens en coupures de 1000, 10 000, 50 000… (Sachant que 10 000 kips laotiens font près d’un euro).
L’après-midi, nous réservons après moult hésitations The Gibbon Experience. Depuis le début du voyage on nous a conseillé à plusieurs reprises cette aventure décrite comme une expérience inoubliable malgré son prix élevé. Alors comme on a tenu à peu près notre budget jusque-là on se dit que pourquoi pas ? On pourrait se l’offrir cette aventure.
Il reste des places pour le surlendemain ; après avoir lu et relu le descriptif et les différentes informations, on signe. The Gibbons experience consiste en un projet ambitieux qui avec plus de 40 Laos employés, 7 kilomètres de câbles et 7 maisons dans les arbres a pour objectif de faire découvrir la réserve naturelle de Bokeo tout en la protégeant de la déforestation et des dégâts d’un tourisme de masse en limitant le nombre de personnes et en impliquant les communautés villageoises qui vivent dans cette réserve. La réserve naturelle de Bokéo (123 000 hectares) est une forêt primaire tropicale qui recèle une végétation impressionnante, des arbres centenaires gigantesques ainsi qu’une faune étonnante et notamment le gibbon noir.
Nous passons la fin de journée et celle du lendemain à se promener tranquillement dans et autour de Houaisai et à profiter en attendant le grand départ pour la forêt.
Vendredi matin. Nous prenons le petit déjeuner au petit bar-restaurant en face de l’hôtel où la fille des propriétaires du haut de ses 3 ou 4 ans nous fait du gringue. Nous rejoignons ensuite le bureau de l’agence de « The Gibbon… ». Après un petit briefing sécurité, nous embarquons dans deux véhicules, des sortes de pick-up dont l’arrière est constitué d’une armature métallique vaguement bâchée sous laquelle peut s’entasser sur des banquettes latérales un nombre considérable de personnes.
Nous avons la chance Hervé et moi d’être à l’avant, à l’intérieur du véhicule. Au bout d’un peu plus d’une heure cependant on demande au chauffeur de s’arrêter pour échanger nos places avec les espagnols frigorifiés à l’arrière. Il nous faudra en tout près de 2h30 dont une heure de chemin défoncé avec une pente impressionnante pour atteindre le petit village où nous descendons enfin des véhicules, non sans avoir en chemin pris en stop 4 ou 5 villageois qui marchaient le long du chemin ou attendaient le passage de l’auto.
Les habitants de ce petit village semblent avoir encore un mode de vie très « primitif ». Les enfants aux joues barbouillées de sable, aux cheveux emmêlés et les fesses à l’air nous font craquer. Ici, ils ne sont pourtant pas effrayés par nous, nous sommes loin d’être les premiers « farangs » (occidentaux) qu’ils voient.
Quand tout le monde est enfin prêt, nous quittons à pied le village pour 1 heure de marche dans la forêt. À la première étape on nous équipe de baudriers puis nous formons 2 groupes de 7 et nous séparons puisque chaque groupe dormira dans une cabane différente. Comme dans la voiture, nous tombons donc avec Philippe, un jeune allemand de 21 ans et 4 espagnols d’une trentaine d’années (Manuel, Alberto, Ruben et Raoul) et notre petit guide Nou. Nous alternons ensuite marche dans la forêt et vols le long de différentes tyroliennes qui nous conduisent vers 15h à notre cabane.
On est tout de suite charmé par ce petit coin de paradis à une trentaine de mètres du sol. La « maison » est constituée de 3 étages, le premier, point de départ et d’arrivée de la tyrolienne, compte aussi la salle de bain et les toilettes ; le second avec la petite cuisine et la pièce de vie, qui sert aussi de dortoir une fois les tentures déployées ; le troisième, plus petit qui sert de chambre.
Nous avons de la chance, les garçons nous laissent « la chambre ». De grandes tentures sont installées pour qu’on puisse les déployer comme des moustiquaires autour des lits. On nous sert du thé et un petit goûter qui sont l’occasion pour nous de faire mieux connaissance.
Nous avons une vue incroyable sur la forêt et la douche est un pur moment de bonheur puisque notre salle de bain est ouverte sur la forêt (et envahie de grosses guêpes, mais qui apparemment ne piquent pas !). À proximité de la cabane se trouve une « cuisine » d’où le guide et une jeune cuisinière nous amènent notre repas (délicieux, à base de riz collant et légumes en sauce). Le repas est un moment convivial, nos compagnons sont vraiment sympathiques et c’est dans un anglais approximatif que la discussion va bon train.
Nous buvons avec eux les 2 bouteilles de vin de pommes vertes que nos guides, Nou et Juning, nous ont apportées. Puis décidons d’aller nous coucher. Il est relativement tôt mais la nuit est tombée depuis longtemps déjà.
Alors qu’il est sur le point de quitter la cabane, Nou revient sur ses pas et nous dit « au fait, j’ai oublié de vous dire, mettez bien vos sacs vers vous sous les tentes car il y a des rats ». « De gros rats ? » on demande avec un sourire inquiet. « Comme ça » et de montrer une bonne vingtaine de centimètres. « Et des araignées aussi. Bonne nuit ! ». On n’a pas très bien dormi cette nuit-là. On a bien entendu les rats qui grattaient et étant donné le bruit, ce n’était effectivement pas des petites souris… et quant aux araignées elles sont restées sagement au plafond.
Samedi 3 mars. Nou a proposé d’essayer de partir en direction des gibbons quand on les entendra chanter, ce qui se produit en général vers 6h30 ou 7h du matin. Donc, à 6h nous sommes levés. Mais nos compagnons ont eux quelques difficultés à émerger. À 6h30 nous sommes tout de même harnachés et prêts à quitter la maison quand le guide nous fait signe de nous taire et de tendre l’oreille. Les gibbons ont commencé à chanter et ils sont tout près. On remonte donc dans la cabane et on se positionne de façon à les apercevoir. On les voit alors dans les arbres à quelques centaines de mètres sauter d’une branche à l’autre. Plus que dans le spectacle visuel c’est dans le spectacle sonore que nait la magie de ce moment. Et quand on parle de « chant » du gibbon, c’est véritablement quelque chose de mélodieux. On apprendra par la suite que l’autre groupe a entendu les chants mais sans voir les gibbons.
(La connexion étant insuffisante pour vous mettre ma vidéo en direct, je l’ai mise temporairement sur youtube)
http://www.youtube.com/watch?v=RQykFlgvvcU&feature=youtu.be
Après le petit déjeuner (encore du riz…) on part dans la forêt pour aller visiter les autres « treehouses » (maisons dans les arbres). Cela nous permet d’emprunter de nouvelles tyroliennes (dont certaines sont très longues) et de profiter de ces moments intenses où l’on vole au-dessus de la canopée.
L’impressionnante maison n°5 nous plait beaucoup, perchée sur un arbre très haut au milieu de la forêt, elle permet d’avoir une belle vue dégagée sur celle-ci. La n°1 où dort l’autre groupe est très grande et sur 4 étages (seulement 3 et de plus petite surface pour la nôtre).
Les garçons râlent parce qu’on mange du riz, encore… mais les plats qui l’accompagnent sont toujours très bons. On passe encore une bonne soirée, pendant laquelle entre autre, l’un de nos camarades nous explique dans le détail et avec un accent prononcé comment il faut s’y prendre pour faire pousser des champignons magiques !!!
À l’aube du dimanche, nous n’entendons les gibbons que de loin. Par contre nous avons entendu un puissant cri d’animal cette nuit et d’après notre guide il s’agit d’un gros cerf. Nous quittons la maison vers 9h et alternons à nouveau marche et « zip » pour redescendre au village. Sur l’une des premières tyroliennes nous entendons à nouveaux un groupe de gibbons chanter, mais quand nous nous approchons à pied, il est trop tard, ils sont déjà partis. Dommage, on aurait pu les voir de tout près. Nous rendons les baudriers à l’endroit qui fût notre première étape avant-hier et où le deuxième groupe nous rejoint. À 11h00 nous sommes de retour au village et on attend les 4×4.
Sur le chemin du retour, nous sommes une dizaine serrée à l’arrière du Pick-up, puisque le véhicule sert de taxi local. On s’arrête pour manger à l’endroit où l’on quitte le chemin pour rejoindre la route. Nous trouvons la dernière partie longue et difficile. Nous arrivons enfin à Houaisai vers 15h30 soûls de vent et de poussière. Nous reprenons une chambre dans la même guesthouse et pendant que je me pose, Hervé trouve le courage d’aller courir, même si il est manifestement difficile de trouver des petits chemins ici.
Nous trouvons des billets de bus pour Luang Nam Tha par une petite agence qui ne nous inspire guère confiance (on se méfie des agences…).
Lundi, après le petit-déjeuner on doit prendre un « van VIP » devant l’agence en question. On avait raison de se méfier. On est trimballé d’un van à l’autre, on attend, puis on nous change encore de van et finalement on part avec un van qui avait été réservé entier (et avec son chauffeur) par un monsieur pour sa femme qui part en Chine et qui accepte aimablement qu’on monte avec elle. Il nous demande juste de lui laisser les 3 sièges de devant. On s’installe donc à l’arrière. Nous ne sommes que 3 dans le van et c’est bien confortable pour parcourir cette route très sinueuse, qui enchaîne les virages pendant 3h.
À Luang Nam Tha, nous sommes obligés de prendre un tuk-tuk à la gare routière pour rejoindre le centre-ville où l’on arrive complètement affamé. On se jette donc sur le premier restaurant qui se présente, et qui se trouve être aussi une guesthouse où on installe donc nos quartiers.
On profite de la bonne connexion internet du cybercafé pour charger toutes les photos.
Le soir nous choisissons de nous éloigner de la rue principale de Luang Nam tha pour manger et dégotons dans une petite rue, un resto/école de cuisine qui nous charme les papilles. C’est délicieux et les gens y sont adorables, par contre nous sommes ce soir leurs seuls clients.
Mardi 6 mars. Nous nous rendons à la petite gare de Luang Nam Tha à pied pour prendre ce qu’on pense être un bus pour Muang Singh, petit village plus au nord. Nos billets en poche, on nous montre le van qui partira à 13h ; il est déjà bien rempli.
Nos bagages sont accrochés sur le toit à la va-vite, on espère qu’ils vont tenir.À côté du véhicule, outre ceux qui sont déjà installés à l’intérieur, il y a plus de passagers que de places dans le véhicule… on se demande si il va falloir jouer des coudes. Alors la guichetière arrive, contrôle les tickets, fait sortir un monsieur qui n’en a pas et déclare qu’en se serrant ça passe ! Ok, c’est vrai qu’à 4 sur 3 sièges on rentre… Hervé a les genoux sous le menton et moi, l’attache de la ceinture dans les fesses. On prend notre mal en patience, il n’y a que 2 heures de route.
À mon côté se trouvent deux femmes appartenant probablement à une ethnie Akka. Dans leurs sacs artisanaux en toile de petites boîtes rondes en plastique d’où elles sortent des feuilles et des morceaux d’un végétal qui ressemble à du bois et qu’elles mâchouillent. Elles roulent aussi quelque chose dans des feuilles, chiquent l’ensemble puis recrache dans un sac plastique une substance rouge vif qui leur laisse les lèvres barbouillées comme par du sang et les dents presque noires… Un tissu noir enserre leurs cheveux, sur lequel sont cousues des rangées de petites perles blanches et rouges ainsi que des sortes de pièces de monnaie, des grelots et des perles plus grosses.
Le trajet se passe plutôt bien malgré une route très sinueuse et complètement défoncée.
Quand nous arrivons à la gare de Muang Singh, on se demande si elle fait aussi office de déchetterie publique ; des détritus jonchent tout le tour de la gare. Nous nous dirigeons vers le centre. Le vent soulève la poussière et le sable de cette portion de route non goudronnée.
Muang Singh est un petit village qui s’étend dans une vaste plaine entourée de montagnes, à 10 km de la frontière chinoise.
Il est environ 14h30 quand nous arrivons au resto conseillé par le guide du routard, mais un jeune homme nous annonce qu’ils ne servent plus à manger à cette heure-ci. On craint que ce soit pareil partout. Du coup, quand, au boui-boui suivant, on nous fait signe de nous installer, on est si soulagé qu’on s’assoit sans regarder autour de nous. C’est un restaurant chinois et on a un peu de mal à se faire comprendre. En attendant les plats on observe la pièce et on ne peut qu’espérer que leur cuisine soit plus propre, le ménage n’a jamais dû être fait. On nous sert du thé froid très amer mais assez bon. Les plats sont très épicés mais finallement pas mauvais non plus.
On se met ensuite à la recherche d’un hôtel et après avoir trouvé une chambre nous passons à l’office du tourisme pour organiser notre journée de demain. On va essayer de partir en mob pour ensuite marcher un peu dans la forêt afin de rencontrer les habitants des villages de montagnes, souvent des minorités ethniques. Une question se pose tout de même à nous, sans connaissance aucune de leur langage, comment entrer en contact avec eux et ne pas leur donner l’impression que l’on vient les observer comme dans un zoo ?
Le loueur de mob est déjà fermé, nous y retournerons demain matin.
En se promenant autour du village, on tombe sur un terrain où des gamins jouent au foot sous le regard des filles et de quelques bonzes. On s’installe un moment au bord du terrain baigné dans une douce lumière de fin de journée. Puis le match se termine, un troupeau de petites vaches traverse le terrain et les jeunes retournent vers ce qu’on pense être leur école…
Mercredi 7 mars. Nous louons une petite moto et partons, tête baissée dans la direction qu’on pense être la bonne. Quand on arrive à la frontière chinoise où des soldats en arme nous font signe de faire demi-tour, on comprend qu’on a dû se gourer… Ce n’est pas grave, le détour valait le coup, c’est très joli. On retourne vers le centre et on récupère un semblant de plan du coin.
On réussit enfin à prendre la bonne direction et par de petits chemins en terre on trouve les villages qu’on cherchait. Dans celui où on s’arrête, très vite nous sommes entourés d’enfants qui nous font signes et nous disent bonjour. Les gens ont cependant l’air de se demander ce que l’on fait là. On hésite, comment justifier notre présence ? Comment ne pas être perçus comme des vulgaires voyeurs ? Peut-être aurait-on dû passer par une agence. Aussi timides que gênés, nous finissons par reprendre le scoot et faire demi-tour. On se balade encore un moment sur les chemins alentours en profitant du panorama, il semble difficile de randonner seul par ici. On ne trouvera d’ailleurs pas le chemin qui monte à la cascade.
On retourne donc à Muang Singh pour manger. Pendant le repas, des mamies nous tombent dessus pour nous vendre toutes sortes de produits artisanaux, elles se bousculent pour nous montrer leurs produits… L’une d’entre elles me propose même « sous le manteau » une substance qui ne semble guère licite (de l’opium ?).
L’après-midi, nous profitons de la mob pour aller voir un arbre curieux à 8km de la ville. Il est formé de 3 troncs qui ont grandi en parallèle puis ont fini par se rejoindre et fusionner à 8m de haut.
Nous visitons aussi le petit musée ethnographique de Muang Singh qui expose une collections de costumes traditionnels de toutes les ethnies locales (Yao, Akka, Thaï dam, Thaï lue,Lolo, Khamu,etc.), de vieux métiers, des objets domestiques traditionnels (paniers, filets, couteaux…) et des instruments de musique ainsi qu’une belle exposition photographique à l’étage…
On termine la journée tranquillement sur la petite terrasse de l’auberge.
Coucou les amoureux!!! Alors:
-1) des fruits du dragon (j’adore!!!) et du poulet aux noix de cajou: c’est quand qu’on vient manger chez vous?? Euh… Mais je crois qu’on prendra pas l’apéro… Z’avez des biscuits étranges!!!!
-2) Ouahhh Hervé!!! C’est quoi cette barbe?!?! )
-3) J’ai pas bien compris le mode d’emploi des toilettes… :s
-4) …et c’est quoi ces araignées plus grosses que la barbe d’Hervé?!?! Moi c’est mort, j’aurais jamais dormi là!!!
-5) J’attends d’être à la maison pour visionner la vidéo des gibbons, j’ai peur que mes voisins de trains soient pas aussi réceptifs que moi!!…
Mais c’est toujours un bonheur de cliquer sur l’icone du blog et de voir un nouveau post… Ma banlieue parisienne me paraît un peu moins grise le temps d’une lecture…
Plein de bisous à vous deux; moi, je vais aller aider le conducteur de mon train qui a l’air de galérer à pédaler tout seul!… (à moins que ce soit un complot pour que je ne voie jamais la façade de notre maison de jour!!)
Réponse à Delph, Manue et Charly
Hihi… Merci.
Puisque c’est comme ça je vous rajoute une photo de la douche, qui n’est ni au-dessus ni au-dessous des toilettes mais de l’autre côté de la salle de bain. Les toilettes sont des toilettes chinoises, avec la petite poubelle pour mettre le papier et la douchette pour nettoyer (la cuvette, pas les fesses…)
Je compte bien sur vous tous pour venir goûter le poulet au noix de cajou (trop bon) mais faudra passer par l’apéro avec ses « biscuits », c’est comme ça!
Je vous embrasse bien fort.
A vite
Ahah! Mdr! Merci pour la précision pour la douchette, j’avais de suite imaginé la mauvaise utilisation!!!! Bisous ma belle!!
Coucou les amoureux……
Alors:
1 le poulet je prends mais l’apéro je prends aussi mais faut le sky pour faire descendre les gatals !!!!
2 Wouaaaaaaa Hervé c’est quoi cette barbe 2
3 ou quelle est la douche ??? Sous les toilettes ???????
4. Je veux une araignée comme ça !!!!!!! Elles sont trop trop belles
5 je viens de retrouver ma femme qui est arrivée sans le conducteur de train ce qui m’arrange !
Bisous les lapins !!!!!!!!!
Coucou les amis ! Je sens qu’en juin, on va se faire inviter à manger, nous !!!
Allez, je continue ma lecture, merci pour ces beaux récits, vous nous enchantez encore, et encore… On vous embrasse tout fort et on pense aussi tout fort à vous ! P’tit bisou d’Agathe en plus de nos gros bisous à tous les deux !
HARG,BEURK!!!!!J’ai failli faire une syncope en voyant cette gigantesque araignée,j’aurai jamais pu dormir là!!!!Faites gaffe de ne pas en rapporter dans vos bagages!!!!
BISOUS…
Franchement, je préfère que les araignées soient chez vous que chez Delph, elle serait capable de me faire venir à Paris juste pour que je les dégomme… Private joke ma p’tite Delph, souvenir de certaines actions sympas !!!!
Pour la barbe d’Hervé, Anna est contente, elle a l’impression d’avoir deux hommes: le barbu et le rasé… Coquine, va…!
Plein de becs !
Alors là vraiment, Manue, je vois pas DU TOUT de quoi tu veux parler!!! J’aurais pu faire ça, MOI????? Lol!!
Gros bisous à vous trois et encore des bisous aux amoureux du bout du monde!!
salut les deux,
vous continuez de nous faire rêver, surtout qu’à présent vous abordez des pays que nous ne connaissons pas encore (ils étaient en guerre lors de notre passage dans cette région au début des années 80)
deux essais d’explication : le « sable » sur les joues des enfants pourrait être du bois de santal et la mastication des adultes pourrait être des feuilles de bétel (qui évitent les sueurs abondantes)
mais qu’est-ce-que cette pudeur déplacée de cacher le zizi d’un petit garçon ?
bonne continuation
jean-marie de monnac
Salut JMZ!
Ce n’est pas de la pudeur déplacée c’est juste que si j’avais des enfants je n’apprecierais pas que quelqu’un les expose nus sur internet. C’est un point de vue personnel.
A bientôt.
Sympa les maisons dans les arbres.